Par moment, la capacité de Siri, l’Assistant intelligent d’Apple, à comprendre et à gérer le langage naturel est aussi étonnante que désopilante.
Dans le cadre d’une série de tests sur les différentes manières de s’adresser à Siri pour obtenir la lecture d’une chanson en français et en anglais, certains échanges m’ont laissé sans voix. Je ne résiste pas à l’envie de partager deux d’entre eux avec vous.
Acte 1 : Siri se moque que j’aime les oiseaux




Acte 2 : Siri n’aime pas la quiétude de Jason Mraz


Hourra! Ou presque. Au troisième essai, j’obtiens enfin une chanson Jason Mraz, mais pas celle que j’avais demandée. Siri me propose plutôt A World With You, la première chanson de Mraz figurant dans ma bibliothèque.
N’étant pas du genre à me laisser facilement abattre, je décide de changer de tactique ou plutôt de langue. J’opte pour la langue de Shakespeare ou plutôt celle de Lucy Maud Montgomery (anglais – Canada) dans mes échanges avec Siri. Un peu excédée et sans trop y réfléchir, je tente le coup avec une formulation un peu alambiquée. Et voici ce que j’obtiens. Grrr! Je jette l’éponge.
Épilogue
À l’heure de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage profond (deep learning) et autres technologies de même acabit, papoter avec Siri me rassure sur le sort de l’humanité. Yoshua Bengio et sa fine équipe de chercheurs en intelligence artificielle ont encore fort à faire avant qu’il y ait matière à s’inquiéter. Si matière, il y a un jour.
Skynet, l’holocauste nucléaire et les terminators, ce n’est vraiment pas pour demain.
Hasta la vista, baby!
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